Le président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), Tchambakou Ayassor, a assuré lors d’une récente conférence de presse que la commission avait pris toutes les dispositions pour le scrutin se déroule dans les meilleures conditions. Point clé des préparatifs, les bulletins de vote et l’encre indélébile seront acheminés au dernier moment dans les quelques 9 300 bureaux de vote au pays.
L’encre est bel et bien indélébile
Dans un communiqué en date du 1er février 2020, M. Ayassor, président de la CENI « informe l’opinion nationale et internationale qu’à l’issu des tests de confirmation, les résultats reçues le 1er février 2020 indiquent que l’encre indélébile acquise répond aux spécifications et à la qualité requise pour être utilisée le jour du scrutin ». Fin de citation.
L’encre indélébile en question a été achetée à la société NETCOM S.A., et réceptionnée par le président de la CENI et son équipe le 20 janvier 2020 à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma de Lomé. Après convoyage de cette encre au siège de la CENI, un échantillon a été envoyé au laboratoire de chimie des eaux de l’Université de Lomé pour procéder des tests de confirmation que le produit répond bien aux caractéristiques d’une encre indélébile pouvant servir lors du scrutin électoral.
« Une encre de bonne qualité »
Les conclusions du laboratoire de chimie des eaux de l’Université de Lomé sont concluantes : avec 25% de teneur en principe actif, l’encre répond parfaitement aux normes requises. Il faut savoir pour qu’une encre indélébile soit conforme aux normes en vigueur, elle doit contenir entre 5 et 25% de principe actif. Pour le professeur Gbandi DJANEYE-BOUNDJOU du laboratoire de Chimie des Eaux de l’Université de Lomé : « ces analyses ont été faites pendant 10 jours et les résultats indiquent que les encres contiennent des teneurs maximales requises en principe actif. Donc elles peuvent être utilisées au cours des élections, … sans crainte ». Le président de la CENI, Tchambakou Ayassor, se veut tout aussi rassurant et a déclaré que « nous en ferons bon usage … pour attester, une fois que l’électeur a voté, qu’il n’a pas la possibilité de voter une seconde fois. »