Quand on regarde l’histoire récente du Togo, on constate que la réconciliation nationale était toujours une priorité pour le président Faure Gnassingbé. Le président togolais a pleinement conscience que dans un pays miné par les tensions ethniques et politiques, rien de durable ne peut se faire sans la paix entre les différentes communautés et une concorde nationale qui s’inscrit dans la durée.
En effet, le chantier de la réconciliation nationale était d’abord une vision de feu Gnassingbé Eyadéma qui avait donné beaucoup d’importance à la culture togolaise en valorisant les deux dialectes nationaux, en leur donnant le statut de langues officielles du Togo. Poursuivant ce chemin de concorde nationale, Faure Gnassingbé a, depuis son investiture en 2005, cherché à panser dans les cœurs des Togolais les blessures du passé afin que personne ne soit laissé au bord du chemin dans cette aventure de la reconstruction du pays.
Le conflit récent entre Komkomba et Lamba
Les conflits fonciers entre Komkomba et Lamba qui ont fait un mort et des blessés dans les deux camps rappellent aux Togolais aujourd’hui que le chemin de la paix est un processus long et périlleux et qui demande un engagement permanent de toutes les ethnies, les religions et les communautés du pays.
La presse rapporte que tout a commencé le 15 mai dernier quand des individus de Konkomba ont été attaqués par des Lamba sur un terrain objet de litige entre les deux communautés. Les konkomba ont alors riposté en tirant sur le camp adverse. Selon les témoignages, les affrontements se sont poursuivis les jours suivants et la maire de la Commune de Dankpen 2 a même été violentée après avoir été enlevée par des inconnus.
Malgré ces incidents, le Togo reste sur une dynamique positive
Tous les Togolais se rappellent que, depuis 2009, la commission vérité, justice et réconciliation a été installée et a donné l’occasion aux victimes des violences à caractère politique d’être dédommagées pour mieux préparer l’avenir dans un esprit de pardon et de concorde nationale. Alors que le processus de réconciliation nationale et les efforts visant à restaurer un climat politique apaisé rencontrent des succès probants, le président Faure Gnassingbé a mis en route des chantiers majeurs.
Pour ce qui est des infrastructures, le Togo a fait des pas de géant avec la construction d’un réseau routier moderne qui a transformé le visage du pays. Boulevards, routes, et espaces verts, le pays qu’on surnomme la Suisse de l’Afrique de l’Ouest est aujourd’hui un lieu verdoyant et heureux.
Le projet de développement du président Faure Gnassingbé a permis ainsi au pays de jeter les bases d’un progrès harmonieux articulé autour de grands axes de développement. Il s’agit d’améliorer, conformément à la vision du feu Gnassingbé Eyadéma, la mobilisation des ressources de l’État pour mieux investir, en particulier dans les domaines sociaux prioritaires dont dépend le mieux-être des citoyens.
Alors qu’il poursuit les réformes sur le plan social et économique, le président Gnassingbé ne perd pas de vue une vérité essentielle : quelles que soient les réformes engagées, elles restent toujours inachevées tant qu’elles ne sont pas soutenues par l’union de la nation et l’engagement des différentes communautés pour la paix.