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Diplomatie

Les présidents du Togo

Faure Gnassingbé-Président du Togo

La violence politique est consubstantielle à l’histoire politique du Togo. Bien qu’il n’ait jamais eu une guerre totale ou une des tragédies à grande échelle souvent perçues dans l’Afrique, le pays ouest-africain est détenteur d’une histoire politique très compliquée. L’indépendance du Togo a été établie en 1960, après avoir été un protectorat allemand de 1884 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Sylvanus Olympio, un régime autocratique mis en place

Après l’obtention de son diplôme, Olympio a travaillé pour Unilever avant d’occuper le poste de directeur général des opérations africaines de l’entreprise. Après la Seconde Guerre mondiale, les efforts d’Olympio pour l’indépendance du Togo lui ont permis de remporter les élections de 1958, faisant de lui le Premier ministre du pays.
Après l’établissement d’un référendum, Olympio a remplacé le régime parlementaire régi par un système semi-présidentiel pour s’accaparer le pouvoir de façon plus élargie. Aussi, il a mis en place un régime autocratique dans le but de s’appuyer sur les élites politiques du sud.

Nicolas Grunitzky, la main mise de la France sur le Togo

Après la mort de Sylvanus Olympio dans le coup d’Etat de 1963, c’est Nicolas Grunitzky qui prend le pouvoir. Très proche de la France et critiqué pour cela, il sera renversé par un de ses colonel.

Kléber Dadjo

Kléber Dadjo renverse le président Grunitzky avec l’aide de l’armée. Il sera président pendant 4 mois avant de céder la place à Etienne Eyadéma Gnassingbé.

Eyadema Gnassingbé : l’importance cruciale de valoriser la culture et les langues togolaises

En 1967, Gnassingbé Eyadema accède au pouvoir. Eyadema a toujours encouragé le renforcement du secteur de l’alphabétisation, de l’éducation non formelle, destiné aux enfants, jeunes ou adultes qui ont quitté le système éducatif, et qui n’ont pas non plus pu bénéficier d’une formation professionnelle. Il s’est également concentré sur la communication et l’enseignement, ainsi qu’à la valorisation de la culture et des langues togolaises en adoptant 2 langues officielles : l’ewé et le kabyé.
Eyadema a gagné les éloges de l’Occident pour la stabilisation du pays et le rétablissement de la paix. Dans ce contexte, les alliances apparaissent comme un mécanisme fondamental pour impliquer tous les acteurs et obtenir des fonds pour soutenir les nouvelles stratégies de développement élaborées par le gouvernement national et les différents ministères.

Faure Gnassingbé, des efforts qui ne peuvent qu’être salués !

À la suite du de la gouvernance d’Eyadema Gnassingbé qui a duré 38 ans, des élections sont organisées en 2005 et son fils Faure E. Gnassingbé remporte le fauteuil présidentiel. Faure a remporté trois autres élections en 2010,2015 et 2020.
Il gagne principalement les élections présidentielles de 2020 grâce aux bons résultats de son Plan National de Développement lancé 1 an et demi plus tôt. Cet ambitieux plan quinquennal a permis la mise en œuvre de réformes courageuses qui devrait faire du Togo un plateforme logistique et financière de premier ordre dans la région.