Petit pays par sa superficie, ne faisant guère plus de 600 kilomètres de long et 100 kilomètres de large, le Togo fait pourtant figure d’exception sur le continent africain. Pourquoi donc est-ce le cas ? C’est ce que nous allons découvrir dans la suite de cet article.
Togo : un carrefour d’influences
D’abord colonie allemande, puis franco-britannique, le Togo a toujours été un carrefour d’influences. Durant la période de protectorat allemand (durant laquelle le pays était dirigé par un gouverneur ayant les pleins pouvoirs), en 1884, le pays disposait déjà, à cette époque, d’une économie moderne selon les standards internationaux. Cela va changer à la fin de la Première guerre mondiale, où le Togo sera scindé en deux : deux tiers pour la France et un tiers pour le Royaume-Uni, qui sera rattaché par la suite au Ghana.
La « petite Suisse d’Afrique »
Cette appellation remonte aux années 1980, et on la doit à la petite superficie du pays. Prémonitoire, ce sobriquet se confirme de plus en plus. La preuve ? Les plus grandes institutions bancaires ont installé leurs sièges dans la capitale, Lomé : Ecobank, BOAD, Orabank, BIDC, Coris Bank International… Avec la présence de ces grands organismes financiers, le Togo a toutes les cartes en main pour confirmer le statut de Lomé comme capitale ouest-africaine de la finance. D’autant plus que la présence de la compagnie aérienne Asky fait de Lomé un hub régional accessible depuis toutes les capitales africaines.
Lomé : l’une des grandes capitales africaines
Le Togo en général, et sa capitale Lomé en particulier, profitent désormais des avancées en matière d’amélioration de climat des affaires. Par ailleurs, cette nouvelle orientation stratégique devrait se consolider davantage après les élections présidentielles. Les autorités du pays sont également conscientes que l’Afrique se construit à travers ces grandes capitales, et Lomé en fait définitivement partie.