Le samedi 29 Juin 2019, le 55e sommet de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a eu lieu à Abuja dans la capitale nigériane, en présence de plusieurs chefs d’Etat de la sous –région ou de leurs représentants. Le président de la CEDEAO ainsi que le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest le Sahel (UNOWAS), le Président de la Cour pénale internationale et le Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) étaient également présents.
Après avoir pris connaissance des différents rapports présentés par le Président du conseil, les participants à la rencontre dont faisait partie SEM Faure Gnassingbé, étaient ravis par leur qualité et la pertinence des recommandations qui s’ensuivaient. Les chefs d’Etat ont exprimés leur confiance dans les principes de la CEDEAO. Ils ont réitéré leur volonté de développer un cadre propice à libre circulation des biens, des services et des personnes ; de mettre en place un marché commun et de promouvoir la paix, la sécurité et la bonne gouvernance.
Parmi les points, les questions d’ordre politique et économiques et l’état d’avancement des programmes et projets dans la sous-région étaient à l’ordre du jour. Globalement, les pays se sont félicités de la bonne performance économique de l’espace. De 2.4% en 2017, la croissance a évolué à 3.1% en 2018 et devait progresser encore à 3.4% à la fin de l’année 2019. Les importants progrès réalisés par l’Union Monétaire de la CEDEAO ont été également très salués notamment en ce qui concerne le choix du régime de change, le modèle de la Banque Centrale Communautaire et le choix du nom de la monnaie unique.
Sur le plan politique, les succès ont été relevés dans le domaine de la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance dans la région. En outre, le bon déroulement des élections législatives du 10 Mars en Guinée Bissau et la révision de la constitution au Togo pour fixer le mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une fois ont été applaudis. D’autre part, la situation politique au Benin était au cœur des préoccupations. L’attention des dirigeants a été attirée sur les dangers du terrorisme et les pays ont été exhortés à la collaboration pour lutter contre les menaces.