Le chef de l’Etat togolais, Faure E. Gnassingbé, a participé à un sommet virtuel extraordinaire, consacré à la situation sociopolitique qui ébranle le Mali depuis juin dernier, réunissant des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Le point.
« Des solutions fortes pour une sortie de crise rapide au Mali »
Ce sommet, qui a la particularité d’être virtuel en raison de la crise sanitaire de Covid-19, est intervenu quelques jours après l’envoi d’une première mission de médiation de haut niveau emmenée par 5 Chefs d’Etat. Au cours des travaux de cette rencontre extraordinaire, le président togolais et ses pairs ont écouté attentivement le rapport du président en exercice de l’organisation, le chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou, sur cette mission de médiation qu’il a menée le 23 juillet à Bamako.
Durant son intervention, M. Issoufou a appelé à des « solutions fortes pour une sortie de crise rapide au Mali ». Dans son discours d’ouverture, le président du Niger a continuer en affirmant que « nous devons donc sortir de ce sommet extraordinaire avec des solutions durables et des décisions fortes, à même de garantir la stabilité du Mali et donc de la région ».
La Cedeao menace de sanctions les opposants à son plan de sortie de crise
A l’issue du sommet, les 15 Chefs d’Etat ont haussé le ton. Ils se sont en effet accordés à prévoir un régime de sanctions « contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation ». Ainsi, la Cedeao a menacé de sanctions les opposants à son plan de sortie de crise. Celui-ci prévoit le maintien au pouvoir du président Keïta. En contrepartie, il prône également la constitution rapide d’un gouvernement d’union nationale, qui inclut l’opposition, en plus d’élections législatives partielles.
