A l’invitation de son homologue Gabonais, SEM Faure Gnassingbé est arrivé au Gabon pour une visite amicale et de travail dans le but de renforcer la coopération et les liens de l’axe Lomé / Libreville. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement et ministres d’Etat gabonais.
Des liens forts entre le Togo et le Gabon
On le savait déjà depuis longtemps, le Togo et le Gabon entretiennent d’excellentes et de chaleureuses relations d’amitié et de coopération. Comme l’a annoncé le président Gnassingbé dans son élocution (visible sur la chaîne Youtube de la Présidence), il considère SEM Ali Bongo comme un frère et un ami. Bien entendu, il n’a pas manqué de remercier à la fois le peuple gabonais et le gouvernement gabonais pour leur accueil.
A l’instar du Togo, le Gabon travaille à la diversification de son économie et en particuler au développement de son industrie minière et extractive. Le Togo, qui se place comme le 5ème pays au monde dans la production de phosphate, et qui, grâce à son port de Lomé en eaux profondes, est en passe de devenir la plateforme portuaire de référence en Afrique de l’Ouest, reste un exemple pour ses pays alliés et/ou voisins. Le président SEM Faure Essozimna Gnassingbé a également évoqué son Programme National de Développement, a indiqué des évolutions positives et une volonté de s’inspirer de l’exemple gabonais à son tour.
Les discussions ont donc portée sur les échanges et la coopération bilatérale entre les deux pays, mais pas que…
Et la sécurité en Afrique de l’Ouest au centre des préoccupations
Lors de cette rencontre, comme à son habitude en homme de paix, Faure Gnassingbé a fait part de son inquiétude face à la menace terroriste venant du Sahel et à la nécessité d’y faire front. Entendu étant qu’insécurité et instabilité sont des obstacles au développement des pays et à l’épanouissement de leurs peuples. Il a évoqué « la situation difficile […] qui malheureusement commence à toucher des pays beaucoup plus au Sud, notamment le Togo ». Rappelons la triste prise d’otage de touristes français au Bénin voisin et, plus proche encore, le démantèlement de cellules terroristes par les forces de sécurité à l’intérieur même du territoire togolais.
Comme il l’a très justement rappelé, il devient absolument nécessaire de renforcer la coopération régionale à ce sujet car « quand cela a commencé au Mali, personne ne pensait que des pays comme le Togo et le Bénin pouvait être touchés donc il n’est pas exclu, je ne le souhaite pas, que des pays d’Afrique Centrale, ne le soit pas demain. Donc il est tout à fait indispensable que nous puissions anticiper. »
Saluons ici la sagesse du président togolais qui fait preuve, une fois encore, de sa capacité à se projeter vers l’avenir.
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